C'EST TON CHOIX.

On reste là, et on attend
que la douleur passe, avec le temps,
et, on continue bonnant-malant.
Quelques minutes auront suffit
à déglinguer plusieurs vies ;
et, si la tienne s'est arrêtée,
les nôtres se doivent de continuer.

Filent des images, dans nos mémoires,
comme des reflets dans un miroir ;
des souvenirs de fond d'tiroir.
On réalise, avec les heures,   
les quelques signes, avant coureurs
qui pouvaient nous laisser entendre
que t'avais fini par te rendre.

C'est ton choix ; on le  respecte
à défaut de le comprendre.
Il faut bien que l'on accepte
puisque t'as pas pu attendre.
Puisque t'as pas pu attendre.

On cherche, en vain, qui est coupable
de ne pas t'avoir cru capable
d'un tel geste ; inavouable
A qui la faute ? A qui le tord ?
on n'est pas toujours le plus fort
et quand l'espoir nous abandonne ;
trop peu d'issues nous paraissent bonnes.

Ou que tu soies, dorénavant ;
ton souvenir, lui, est vivant.
Quelque soit le dieu qui t’accueille,
j'espère qu'il partage notre deuil.

C'est ton choix ; on le  respecte
à défaut de le comprendre.
Il faut bien que l'on accepte
puisque t'as pas pu attendre.
Puisque t'as pas pu attendre.

C'est ton choix ; on le  respecte
à défaut de le comprendre.
Il faut bien que l'on accepte
puisque t'as pas pu attendre.
Puisque t'as pas pu attendre.

Copyright © by Sébastien Bonneau alias SeBB
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