TANT VONT LES CRUCHES A L'EAU.

Les starlettes de papier
qui collent aux unes des magazines,
dans les articles d'un monde rentier ;
de contes tout faits ; sortis d'usine.
    Une histoire qui m'endort debout,
    qui m'enfume, quand je rentre chez moi ;
    d'une vie rêvée d'anges, à deux sous ;
    scénarisée, jusqu'à l'émoi.

Les starlettes de bas étage ;
jolies plantes vertes, montées en graine
par des curieux, qui se soulagent
dans l'effeuillage de fausses reines.
    Elles sont partout, elles sont parfaites
    maquillées jusqu'au bout des dents ;
    mais, il faut être analphabète,
    pour avoir sa chance à l'écran.

Tant vont les cruches à l'eau ;
qu'à la fin, elles me les cassent.
Dans leurs petits maillots,
les sirènes manquent de classe.
Tant vont les cruches à l'eau ;
qu'à la fin, elles me les brisent
Quelques paires de lolos,
qui frétillent dès la première prise.

Les starlettes de pacotilles ;
vendent leur chair aux plus offrants,
sur-jouant le rôle de la fille
qui n'a que son cul pour talent.
    Dans ces plastiques de silicone ;
    les formes valent mieux que le fond ;
    De pâles copies pour une icone ...
    L'image suffit ! Qu'importe le son.

Tant vont les cruches à l'eau ,
qu'à la fin, elles me les cassent.
Dans leurs petits maillots,
les sirènes manquent de classe.
Tant vont les cruches à l'eau ,
qu'à la fin, elles me les brisent
Quelques paires de lolos,
qui frétillent dès la première prise.

Copyright © by Sébastien Bonneau alias SeBB
Paroles & Musique.
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