VOLAILLES ! VOLAILLES !

J'ai essayé la dinde ;
c'est goûteux, mais, ça blinde.
Même en plusieurs repas,
elle reste sur l'estomac.
    La dinde se dandine
    quand gloussent les dindons,
    mais ces humeurs mutines
    finiront toutes marron.

J'ai osé la pintade ;
c'est frêle, mais loin d'être fade.
Ça croustille sous la dent,
et, le cœur est fondant.
    La pintade est bruyante,
    elle piaille pour un rien.
    Elle peut même être chiante ;
    quand tu pars, elle revient.

Volailles ! Volailles !
Que j'aimais vos duvets.
Nos lectures en braille
jamais ne me lassaient.
Volailles ! Volailles !
Que j'aimais nos amours ;
ces souv'nirs me tenaillent,
moi, le coq sans basse-cour.


J'ai tenté la bécasse ;
c'est gentil, mais, ça passe.
Quelques fois, elle distrait ;
sans vraiment d'intérêt.
    La bécasse est sincère
    de cœur comme de corps ;
    même les soirs de galère,
    se plume sans effort.

Et puis enfin, la poule ;
c'est coûteux, mais, c'est cool.
Toujours prête aux ébats
sans discours, sans débat.
    La poule a ses labels ;
    ne l'obtient pas qui veut.
    Le luxe est d'être de celles
    qui n'ont pas froids aux œufs.

Volailles ! Volailles !
Que j'aimais vos duvets.
Nos lectures en braille
jamais ne me lassaient.
Volailles ! Volailles !
Que j’aimais nos amours ;
ces souv'nirs me tenaillent,
moi, le coq sans basse-cour.


Copyright © by Sébastien Bonneau alias SeBB
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